Réglementation

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Experts dans leur métier, les équipes ALPIC vous accompagnent au sein du processus de sécurisation de vos collaborateurs au travail.

Pour cela, une connaissance approfondie des réglementations en vigueur est nécessaire.

 

Retrouvez ci-dessous les principaux articles et réglementations applicables :

 

Vous avez une question ou besoin de précisions ?

N’hésitez pas à contacter nos équipes !

OBLIGATIONS DE FORMATION


Art. L4141-2 du code du travail

« L’employeur organise une formation pratique et appropriée à la sécurité au bénéfice :

  • Des travailleurs qu’il embauche ;
  • Des travailleurs qui changent de poste de travail ou de technique ;
  • Des salariés temporaires, à l’exception de ceux auxquels il est fait appel en vue de l’exécution de travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité et déjà dotés de la qualification nécessaire à cette intervention ;

A la demande du médecin du travail, des travailleurs qui reprennent leur activité après un arrêt de travail d’une durée d’au moins vingt et un jours. Cette formation est répétée périodiquement dans des conditions déterminées par voie réglementaire ou par convention ou accord collectif de travail. »

Art. R4323-89 du code du travail

« Les travailleurs reçoivent une formation adéquate et spécifique aux opérations envisagées et aux procédures de sauvetage. Le contenu de cette formation est précisé aux articles R. 4141-13 et R. 414117. Elle est renouvelée dans les conditions prévues à l’art. R. 4323-3. »

Art. R4323-104 du code du travail

« Le chef d’établissement doit informer les travailleurs:

  • a) des risques contre lesquels l’équipement protège
  • b) des conditions d’utilisation de l’équipement
  • c) des instructions ou consignes concernant l’équipement. »

Art. R4323-106 du code du travail

« L’employeur fait bénéficier les travailleurs devant utiliser un équipement de protection individuelle d’une formation adéquate comportant, en tant que de besoin, un entraînement au port de cet équipement.
Cette formation est renouvelée aussi souvent que nécessaire pour que l’équipement soit utilisé conformément à la consigne d’utilisation. »

Art. R4121-2 du code du travail

« La mise à jour du document unique d’évaluation des risques est réalisée : 1° Au moins chaque année ; 2° Lors de toute décision d’aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail, au sens de l’art. L. 4612-8 ; 3° Lorsqu’une information supplémentaire intéressant l’évaluation d’un risque dans une unité de travail est recueillie. »

Art. L.6321-1 du code du travail

« L’employeur assure l’adaptation des salariés à leur poste de travail. Il veille au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l’évolution des emplois, des technologies et des organisations.

Il peut proposer des formations qui participent au développement des compétences, y compris numériques, ainsi qu’à la lutte contre l’illettrisme, notamment des actions d’évaluation et de formation permettant l’accès au socle de connaissances et de compétences défini par décret.

Les actions de formation mises en oeuvre à ces fins sont prévues, le cas échéant, par le plan de formation mentionné au 1° de l’article L.6312-1. Elles peuvent permettre d’obtenir une partie identifiée de certification professionnelle, classée au sein du répertoire national des certifications professionnelles et visant à l’acquisition d’un bloc de compétences. »

CONDITIONS D’UTILISATION DES E.P.I.


Art. R4323-95 du code du travail

« Les équipements de protection individuelle et les vêtements de travail mentionnés à l’art. R. 4321-4 sont fournis gratuitement par l’employeur qui assure leur bon fonctionnement et leur maintien dans un état hygiénique satisfaisant par les entretiens, réparations et remplacements nécessaires.
Ces dispositions ne font pas obstacle aux conditions de fournitures des équipements de protection individuelle prévues par l’art. L. 1251-23, pour les salariés temporaires. »

Art. R4323-97 du code du travail

« L’employeur détermine, après consultation du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, les conditions dans lesquelles les équipements de protection individuelle sont mis à disposition et utilisés, notamment celles concernant la durée de leur port. Il prend en compte la gravité du risque, la fréquence de l’exposition au risque, les caractéristiques du poste de travail de chaque travailleur, et les performances des équipements de protection individuelle en cause. »

Art. R4323-106 du code du travail

« L’employeur fait bénéficier les travailleurs devant utiliser un équipement de protection individuelle d’une formation adéquate comportant, en tant que de besoin, un entraînement au port de cet équipement. Cette formation est renouvelée aussi souvent que nécessaire pour que l’équipement soit utilisé conformément à la consigne d’utilisation. »

Art. R4511-6 du code du travail

« Chaque chef d’entreprise est responsable de l’application des mesures de prévention nécessaires à la protection des travailleurs qu’il emploie. »

Art. R4323-105 du code du travail

« Une consigne d’utilisation doit être élaborée par le chef d’établissement. »

CONTROLE PERIODIQUE DES E.P.I.


Art. R4323-99 du code du travail

« Des arrêtés des ministres chargés du travail ou de l’agriculture déterminent les équipements de protection individuelle et catégories d’équipement de protection individuelle pour lesquels l’employeur procède ou fait procéder à des vérifications générales périodiques afin que soit décelé en temps utile toute défectuosité susceptible d’être à l’origine de situations dangereuses ou tout défaut d’accessibilité contraire aux conditions de mise à disposition ou d’utilisation déterminées en application de l’art. R. 4323-97. Ces arrêtés précisent la périodicité des vérifications et, en tant que de besoin, leur nature et leur contenu. »

Art. R4323-100 du code du travail

« Les vérifications périodiques sont réalisées par des personnes qualifiées, appartenant ou non à l’établissement, dont la liste est tenue à la disposition de l’inspection du travail. Ces personnes ont la compétence nécessaire pour exercer leur mission en ce qui concerne les équipements de protection individuelle soumis à vérification et connaître les dispositions réglementaires correspondantes. »

Art. R4323-101 du code du travail

« Le résultat des vérifications périodiques est consigné sur le ou les registres de sécurité mentionnés à l’art. L. 4711-5. »

Art. R4323-102 du code du travail

« Lorsque les vérifications périodiques sont réalisées par des personnes n’appartenant pas à l’établissement, les rapports établis à la suite de ces vérifications sont annexés au registre de sécurité. A défaut, les indications précises relatives à la date des vérifications, à la date de remise des rapports correspondants et à leur archivage dans l’établissement sont portées sur le registre de sécurité. »

Art. R4323-103 du code du travail

« Le registre de sécurité et les rapports peuvent être tenus et conservés sur tout support dans les conditions prévues par l’article L. 8113-6. »

OBLIGATIONS DE VERIFICATIONS GENERALES PERIODIQUES


Art. R233-42-2 du code du travail

« Des arrêtés du ministre chargé du travail ou du ministre chargé de l’agriculture déterminent les équipements de protection individuelle et catégories d’équipement de protection individuelle pour lesquels le chef d’établissement ou le travailleur indépendant doit procéder ou faire procéder à des vérifications générales périodiques afin que soit décelé en temps utile toute défectuosité susceptible d’être à l’origine de situations dangereuses ou tout défaut d’accessibilité contraire aux conditions déterminées conformément à l’article R. 233-42-1.

Ces arrêtés précisent la périodicité des vérifications et, en tant que de besoin, leur nature et leur contenu.

L’intervalle entre lesdites vérifications peut être réduit sur mise en demeure de l’inspecteur du travail ou du contrôleur du travail lorsque, en raison notamment des conditions de stockage ou d’environnement, du mode de fonctionnement ou de la conception de certains organes, les équipements de protection individuelle sont soumis à des contraintes susceptibles de nuire à leur fonction protectrice.

Les vérifications sont effectuées par des personnes qualifiées, appartenant ou non à l’établissement, dont la liste est tenue à la disposition de l’inspecteur du travail ou du contrôleur du travail. Ces personnes doivent avoir la compétence nécessaire pour exercer leur mission en ce qui concerne les équipements de protection individuelle définis par les arrêtés prévus au premier alinéa ci-dessus et connaître les dispositions réglementaires afférentes.

Le résultat des vérifications générales périodiques est consigné sur le registre de sécurité ouvert par le chef d’établissement conformément à l’article L. 620-6. Ce registre est tenu constamment à la disposition de l’inspecteur du travail ou du contrôleur du travail, des agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale ainsi que de l’organisme professionnel d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail créé en application du 4° de l’article L. 231-2, s’il y a lieu, et du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail de l’établissement ou, à défaut, des délégués du personnel.

Lorsque les vérifications périodiques sont réalisées par des personnes n’appartenant pas à l’établissement, les rapports établis à la suite de ces vérifications doivent être annexés au registre de sécurité ; à défaut, les indications précises relatives à la date des vérifications, à la date de remise des rapports correspondants et à leur archivage dans l’établissement doivent être portées sur le registre de sécurité.

Le registre de sécurité et les rapports peuvent être tenus et conservés sur tout support dans les conditions prévues par les articles L. 620-7 et D. 620-1.

S’ils répondent aux critères de qualification et de compétence définis par l’alinéa 4 ci-dessus, les travailleurs indépendants peuvent procéder eux-mêmes à ces vérifications.

Dans les cas visés à l’article 23 du décret n° 65-48 du 8 janvier 1965 modifié, les travailleurs indépendants consignent les résultats de ces vérifications, ainsi que le nom et la qualité de la personne qui les a effectuées, sur le registre prévu audit article. »

OBLIGATIONS FACE A UNE SITUATION DE TRAVAIL EN HAUTEUR


Art. R4323-61 du code du travail

« Lorsque des dispositifs de protection collective ne peuvent être mis en œuvre à partir d’un plan de travail, la protection individuelle des travailleurs est assurée au moyen d’un système d’arrêt de chute approprié ne permettant pas une chute libre de plus d’un mètre ou limitant dans les mêmes conditions les effets d’une chute de plus grande hauteur.
Lorsqu’il est fait usage d’un tel équipement de protection individuelle, un travailleur ne doit jamais rester seul, afin de pouvoir être secouru dans un délai compatible avec la préservation de sa santé.
L’employeur précise dans une notice les points d’ancrage, les dispositifs d’amarrage et les modalités d’utilisation de l’équipement de protection individuelle.»

Art. R4323-62 du code du travail

« Lorsque les travaux temporaires en hauteur ne peuvent être exécutés à partir du plan de travail tel que mentionné à l’article R. 4323-58, les équipements de travail appropriés sont choisis pour assurer et maintenir des conditions de travail sûres.
La priorité est donnée aux équipements de travail assurant une protection collective. »

RECOMMANDATIONS C.A.R.S.A.T


La C.A.R.S.A.T. : la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail publie des bonnes pratiques de prévention des risques en fonction des activités exercées. Ces recommandations ne sont aucunement imposées aux professionnels et ne sont pas réglementaires, en revanche leur non-respect peut parfois entraîner des conséquences juridiques.

Les équipes ALPIC maîtrisent parfaitement ces recommandations et les utilisent en tant qu’outils de prévention des risques professionnels.

TRAVAIL EN HAUTEUR


Vous êtes régulièrement amenés à travailler en hauteur et des doutes persistent quant au matériel à utiliser et de quelle manière ? Vous avez besoin de conseils concernant les équipements et systèmes de protection antichute appropriés à votre besoin ?

La réglementation et les normes qui s’appliquent au travail en hauteur sont bien spécifiques, ALPIC vous éclaire…

Qu’est-ce qu’un facteur de chute ?

 

Le facteur de chute représente le degré de gravité proportionnel d’une chute. Compris entre 0 et 2, il s’obtient en divisant la hauteur de chute par la longueur de la liaison. Au-delà d’un facteur de chute de 0.3, un danger existe.

 

Pour limiter le facteur de chute, deux solutions :

  • Réhausser la position du point d’ancrage
  • Augmenter la distance de freinage, afin de diminuer la force du choc.

Facteur 0 : Chute libre limitée

Le point d’ancrage est situé au-dessus de la tête de l’opérateur, et sa longe est tendue.

Facteur 1 : Chute libre pouvant atteindre jusqu’à une fois la longueur du système de liaison

Le point d’ancrage est situé au niveau de la poitrine de l’opérateur, c’est-à-dire au niveau de l’attache sternale de son harnais.

Facteur 2 : Chute libre pouvant atteindre jusqu’à deux fois la longueur du système de liaison

Le point d’ancrage est situé près des pieds de l’opérateur, c’est-à-dire entre l’attache sternale de son harnais et le sol.

Qu’est-ce qu’un tirant d’air ?

 

Le tirant d’air correspond à la distance entre le point d’ancrage et le sol. On distingue le tirant d’air disponible, du tirant d’air requis.

 

Tirant d’air disponible : représente la distance entre la structure sur laquelle travaille en hauteur l’opérateur et l’obstacle le plus proche (sol, balcon,…).

 

Tirant d’air requis : représente la distance minimale nécessaire, pour que l’opérateur chute sans risque de collision avec l’obstacle le plus proche. Il se calcule de la manière suivante :

  • FORMULE DE CALCUL :

Longueur de la longe
+ extension de l’absorbeur d’énergie
+ taille de la personne
+ distance minimale de sécurité (1m)

Qu’est-ce qu’un effet pendule ?

 

L’effet pendule ou effet pendulaire correspond au risque de balancement de l’opérateur lors d’une chute. Ce dernier peut en effet entraîner la collision entre l’opérateur, et le sol ou même un obstacle. Il survient généralement lorsque le point d’ancrage n’est pas situé exactement au-dessus de l’utilisateur.

 

Pour limiter l’effet du risque pendulaire, il convient de veiller à conserver un angle entre le système antichute et le point d’ancrage, inférieur à 30°.

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